Imagerie Nasosinusienne pdf GratuitImagerie Nasosinusienne pdf Gratuit
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1. Chapitre N1: Techniques d’imagerie naso-sinusienne
Chapitre N1: Techniques d’imagerie naso-sinusienne
2. Cha N2: Radio-anatomie des cavités naso-sinusiennes
Chapitre N2: Radio-anatomie des cavités naso-sinusiennes
3. Chapitre N3: Sinusites et rhinosinusites
Chapitre N3: Sinusites et rhinosinusites
4. Chapitre N4: Pseudo-tumeurs nasosinusiennes
Chapitre N4: Pseudo-tumeurs nasosinusiennes
5. Chapitre N5: Tumeurs nasosinusiennes
Chapitre N5: Tumeurs nasosinusiennes
6. Préface
L'endoscopie et la chirurgie endoscopique ont permis des avancées significatives en rhinologie. Il en résulte une évolution des besoins en imagerie qui sont moins fréquents mais plus sélectifs et exigeants.
Les traditionnelles " incidences des trois sinus " sont devenues obsolètes et ne doivent plus être utilisées. Les jeunes générations de radiologues sont incapables de reconnaître les nuances anatomiques.
En raison de la proéminence des structures osseuses du masque facial, le scanner est devenu l'examen de référence. Les progrès récents de la technologie des machines permettent de bonnes reconstructions, notamment dans les trois plans principaux.
En raison de sa capacité à caractériser les tissus, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de bien différencier la nature des processus incertains dans les cavités sinusiennes.
Cependant, l'utilisation de ces techniques transversales ne doit pas faire oublier leurs limites : les radiations pour la première et le coût pour la seconde.
Le clinicien ORL attend deux choses : un diagnostic ou, à tout le moins, une bonne approche du diagnostic de nature, et un bilan d'extension. Malgré le fait que de nombreux aspects soient distinctifs, il existe de nombreuses pathologies qui ne le sont pas.
Un résultat décevant, en revanche, ne doit pas être préjudiciable car les examens anaérobies et biologiques peuvent redéfinir la démarche diagnostique.
La pratique du radiologue ne donne pas la priorité à la région nasosinusienne.
De ce fait, l'anatomie de la région ostioméatique en particulier, ainsi que les limites de la normalité et de certaines pathologies, sont fréquemment inconnues..
Un minimum d’informations cliniques est donc nécessaire et souvent déter- minant pour la conduite et l’interprétation de l’examen.
La connaissance a posteriori d'un diagnostic définitif d'une pathologie incertaine est tout aussi utile et formatrice..
Cela confirme, dans l’intérêt des patients, l’utilité, voire la né- cessité d’échanges d’informations.
Le présent ouvrage est principalement orien- té sur l’imagerie. Ce festival d’images s’intègre dans la grande rupture de l’imagerie radiolo- gique.
L'objectif principal de la première section est de fournir une aide pratique pour la réalisation des examens de tomographie et d'IRM.
Une deuxième partie concerne l’anatomie et les variantes du normal, en ne retenant que les structures effec- tivement identifiables.
La troisième et princi- pale partie de l’ouvrage présente de nombreux cas cliniques en montrant le polymorphisme des atteintes, mais aussi la ressemblance de cer- taines entités pathologiques.
La description des signes radiologiques et les commentaires sont volontairement limités pour développer l’intui- tion du lecteur.
Le spectre des questions traitées est large, mais exclut la traumatologie qui n’ap- partient pas à la pratique ORL courante.
Ce livre sera utile aux spécialistes de la tête et du cou et aux radiologues, et il constituera une bonne pédagogie pour les internes en for- mation.
Il pourra aussi donner un aperçu utile à ceux qui cherchent à améliorer leurs connais- sances dans un domaine où le médecin est cou- ramment appelé à intervenir.
Les auteurs sont tout à fait complémentaires, alliant non seulement les deux disciplines concer-nées, mais aussi les deux modes d’exercice libé- ral et hospitalier. Je connais Jean- Jacques Braun depuis très longtemps.
C’est un passionné. Il a une vaste expérience de la rhinologie et de l’al- lergologie.
Depuis que les tomodensitogrammes sont devenus plus fiables, il s'est intéressé à l'imagerie. Ses diagnostics ont tous été confirmés, et il a opéré un grand nombre de cas.
L'équipe de Francis Veillon comprend la radiologue Sophie Riehm. Son intérêt pour l'imagerie de la tête et du cou lui a permis d'acquérir une connaissance approfondie du sujet.
Son implantation hospitalière lui a permis d'être témoin des complications les plus sévères de la pathologie nasosinusienne, qui ne sont pas vues par les spécialistes ORL et complètent utilement cet ouvrage.
7. Avant- Propos
Cet ouvrage cherche à faire partager l’expé- rience d’un binôme, ORL et radiologue, large- ment investi dans la rhinologie hospitalière et libérale.
Il s’agit non pas d’une revue exhaus- tive de l’imagerie nasosinusienne et de son ex- traordinaire développement, mais d’une sorte d’instantané photographique entre l’attente de l’ORL et la réponse du radiologue.
À partir de 280 cas cliniques, différentes pa- thologies nasosinusiennes, des plus fréquentes aux plus rares, sont décrites et illustrées « image après image », choisies dans la radiothèque des auteurs et analysées dans leur contexte radio- clinique :
- Aspects épidémiologique et clinique, per- mettant de cerner le contexte nécessaire à l’in- terprétation de l’imagerie ;
- Aspects iconographiques banals, évoca- teurs, voire pathognomoniques à travers les différentes techniques d’imagerie : radiographie conventionnelle (ou ce qu’il en reste), tomo- densitométrie, cone beam computed tomography, IRM, scintigraphie et medecin nucleaire au gallium 67 et TEP- TDM aussi au :18F- FDG ;
- Intérêt et limites de l’imagerie pour le diag- nostic positif et différentiel, à confronter dans tous les cas au contexte clinique, évolutif et thé- rapeutique, nécessitant la collaboration entre ORL et radiologue ;
- Difficultés dans la collecte, la hiérarchisa- tion et l’interprétation de certains signes : mala- dies rares, pathologies associées ou intriquées, zones anatomiques frontières, séquelles chirur-gicales
imprégnation cortisonique pour les pa- thologies inflammatoires (souvent méconnue ou non recherchée), modifiant profondément l’imagerie.
Si « l’œil humain est réputé voir et recon- naître ce qu’il a déjà vu », certaines pathologies nasosinusiennes telles que la sinusite fongique allergique, l’hamartome des cavités nasales, la sarcoïdose nasosinusienne, etc. peuvent présenter une séméiologie radiologique et/ou scintigraphique évocatrice, voire très évocatrice pour un « œil averti », et ce dans un contexte donné, et peuvent ainsi paraître « moins rares et plus faciles » à diagnostiquer à travers beaucoup d’images et peu de texte.
Après chaque chapitre, une bibliographie permet de se reporter à des ouvrages ou ar-ticles pouvant compléter l’information.
Un plan détaillé qui sépare le texte et les images avec des commentaires très brefs permet de naviguer de la pathologie nasosinusienne à l'imagerie et de l'imagerie à un diagnostic possible, probable, voire certain (es)..
Les pathologies traumatiques et malformatives de la face sont exclues de ce livre.
Les auteurs remercient toutes celles et ceux qui ont collaboré à cet ouvrage, et tout particu- lièrement Alessio Imperiale pour l’imagerie de médecine nucléaire, ainsi que les patients qui ont permis son illustration.
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